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FILLE LUMIÈRE

Synopsis

Paris, 1927, Café du Midi

Elsa, la «mère du Dadaïsme», attend avidement Marcel Duchamp, le «père de l’art moderne» et l'homme qu'elle aime à la folie. Excentrique, mais surtout détraquée par la misère et l'abandon, elle fait fuir la clientèle du café et déclenche l'ire du patron lorsqu'elle se met à chanter sur la table pour payer l'addition. Jetée en prison comme une vulgaire prostituée, qu’est-ce qui pourrait la sauver de son tragique destin ? L’impassible Marcel ? Une ultime et géniale provocation ?

Note d’intention

 

Pour moi Elsa incarne l’artiste à l’état pur, celui qui ne se soucie ni du publique, ni du marché, mais qui avec l’innocence d’un enfant offre au monde ses précieuses créations sans rien attendre en retour. Une telle créature aura nécessairement du mal à survivre dans une société qui impose des règles rigides de comportement. De toutes ces règles, aucune n’est plus impitoyable que celle qu'inflige la dictature de l’argent.

 

Elsa est révolutionnaire, pas parce qu’elle assume une posture politique, mais parce qu’elle vit intensément celle qu’elle est. J’ai voulu créer un être qui suit les mystérieux ruisseaux de son inconscient.

Profondément innocente, foncièrement libre, dégagé de tout préjugé, Elsa vit dans le merveilleux univers que lui procure sa psyché.

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